En Europe, 400'000 personnes meurent chaque année suite à une arythmie cardiaque primaire ou secondaire à une ischémie myocardique [3]. Lors d'arrêt cardiaque, 68% des cas présentent une arythmie chocable électriquement [2]. Après une mort subite réanimée avec succès, la survie à 1 an et 2 ans n’est que de 64% et 55% respectivement; seuls 10% des patients survivent sans aucune séquelle neurologique [4]. Même si l’incidence de mort subite est faible (0.1-0.2% de la population) et le coût de l’appareil élevé (> CHF 40'000.-), le défibrillateur est une thérapeutique qui double la survie et qui est de plus en plus utilisée [1].
© CHASSOT PG, RANCATI V, Mars 2008, dernière mise à jour, Octobre 2018
Références
- BLANK R, SCHAER B, KELLER DI, et al. Qui a besoin d’un cardioverter-défibrillateur (ICD) ? Forum Med Suisse 2008; 8:332-5
- CAPUCCI A, ASCHIERI D, GUERRA F, et al. Community-based automated external defibrillator only reuscitation for out-of-hospital cardiac arrest patients. Am Heart J 2016; 172:102-200
- DE VREEDE-SWAGEMAKERS JJ, GORGELS AP, DUBOIS-ARBOUW WI, et al. Out-of-hospital cardiac arrest in the 1990’s: A population-based study in the Maastricht area on incidence, characteristics and survival. J Am Coll Cardiol 1997; 30:1500-5
- ZAIDAN JR. Implantable cardioverter-defibrillators. J Cardiothorac Vasc Anesth 1999; 13:475-83