De nombreuses techniques et d’innombrables substances ont été utilisées pour tenter de réduire les séquelles de l’ischémie sur les organes. Si beaucoup donnent des résultats intéressants en expérimentation animale, peu ont des effets significatifs en clinique où la situation est beaucoup plus complexe. De plus, une baisse des marqueurs de lésion cellulaire est considérée comme un résultat positif, alors que le devenir des malades en terme de morbidité et de mortalité est souvent inchangé. Le préconditionnement pharmacologique par les halogénés semble avoir un effet protecteur sur tous les organes. Mais la seule technique qui protège efficacement reste le maintien du débit cardiaque, de la pression artérielle et du transport d’O2 à des valeurs aussi normales que possible en fonction de la température.