L’échocardiographie est extrêmement performante pour l’évaluation des valvulopathies, mais elle doit être pratiquée dans des conditions hémodynamiques aussi proches que possible de la norme pour permettre des calculs de gradients et de surface adéquats. Quelle que soit la pathologie, l’examen doit toujours être complet et porter en particulier sur les autres valves. Les lésions organiques et les jets couleur sont recherchés dans plusieurs plans. Le diagnostic est toujours fondé sur un faisceau de données et non sur une seule mesure. Le remodelage des structures telles qu’on les voit en 4-cavités est, avec le contexte clinique, l’élément essentiel qui permet de cadrer les découvertes particulières.